la presse pour gwendal
ROLLER : PREMIÈRE MONDIALE POUR LE VRS
Le Valence Roller Sports s'est offert une première médaille mondiale de roller cette semaine à l'occasion des Championnats du Monde de roller organisés en Italie, à Ascoli Piceno pour la piste et à San Benedetto Del Tronto pour la route. C'est son néolicencié, Gwendal Lepivert, transfuge de Guingamp lors de la dernière intersaison, qui lui a apporté en décrochant le bronze sur le 500 mètres vitesse piste derrière deux Colombiens. Joint par téléphone jeudi après-midi - il disputait hier l'épreuve du 500 mètres vitesse mais cette fois sur route - il a accepté de revenir sur sa performance mais aussi sur ses attanches, tant sportives que sentimentales, qui le lient à Valence-d'Agen.
La journée qui vous a vu décrocher le bronze mondial a du vous paraître longue ?
Le 500 mètres, c'est très particulier. Il faut déjà franchir la barrière des qualifications, ensuite commence un long tournoi avec seizième, huitième, quart et demi-finale, puis la finale.
Vous vous êtes sentis vite en jambes ?
J'ai eu de très bonnes sensations en dominant mes courses. J'appréhendai un peu la demi-finale en raison de la présence d'un Coréen très rapide dans ma série qui avait fait un excellent temps sur le 300 mètres chrono. J'ai donc décidé de passer à l'attaque très vite et j'ai fait un tour et demi en tête pour l'emporter.
En finale il y avait l'armada sud-américaine.
Arriver à décrocher une médaille, en étant le seul européen, c'est une immense fierté. D'autant que ce fut une belle course, très ryhtmée avec beaucoup de dépassements.
Après votre bronze mondial et votre argent à l'Euro, vous croyez à une nouvelle médaille sur route (1) ?
Pourquoi pas, même si je me suis préparé plus spécifiquement sur la piste car je vise une participation aux Jeux Mondiaux l'été prochain (les Jeux Mondiaux sont, en quelque sorte, les Jeux Olympiques pour les disciplines sportives non intégrées aux JO par le CIO, N.D.L.R.). Mais Alain Nègre, l'entraîneur national, dit que j'ai un talent inné sur route, alors qui sait ?
Qu'est-ce qui vous a fait choisir le club du VRS l'an dernier ?
Je faisais partie du pôle France à Talence où j'ai eu quelques difficultés avec l'encadrement. En accord avec la Fédération je m'en suis écarté pour m'entraîner avec Christelle Bouchez. Il y avait aussi les France l'an dernier à Valence et j'ai passé pas mal de temps sur la piste valencienne. Et puis ma copine, Aurore Schiro, qui a désormais arrêté le roller (elle se consacre désormais à son emploi dans la communication au sein de l'Union Bordeaux-Bègles rugby, N.D.L.R.), était licenciée au VRS.
Vous y avez trouvé un appui technique ?
Il est vrai que, lorsque je suis sur Valence-d'Agen, certains week-end et quelques semaines, je reçois les conseils avisés de Serge Gardères. Il ne faut pas oublier qu'il a été longtemps entraîneur de l'équipe de France, c'est donc un plus pour moi.
(1) Cette compétition se terminait hier en soirée, nous vous communiquerons les résultats ultérieurement.